J'ai fait un rêve. Que dis-je : I had a dream today.

I had a dream today that one day, people sleeping in stilettos and people dancing in charentaises, people messing around in baskets and people running in flip flops, people obsessed with heels and people disgusted by thigh boots, people born in santiags and people dying in clogs would live together, celebrating their holly feet.

This is our hope

Let freedom ring from Louboutin to Berluti. We are free at last to walk.

lundi 31 mai 2010

Faut-il petit suicider la charentaise ?

Disgression de bon ton :
Avant toute chose, notez que, cette semaine, et dans le cadre d'un événement mondain de grande importance, une de mes proches amies s'est scotché les seins (rapport aux réactions épidermique des tétons en temps de merde).
Absolument..
Avant de me raconter ça, elle s'est assurée que ça n'avait strictement aucun rapport avec la chaussure, de sorte qu'il n'y n'ait aucune chance que je mentionne ses petites manies sur ce blog.
Deux précautions valant mieux qu'une, j'ai pensé qu'il était important de commencer par ça.
Ca, donc, c'est fait.

A la question : Faut-il petit suicider la charentaise, instinctivement, j'ai envie de répondre oui.
Petit suicidons la.
Instinctivement même, je remplacerais bien les apéros géants qui fâchent la police française par des lapidations communautaires de ces abominations, place de Mexico, 05h51 heure exacte du lever du soleil en ce joli 31 mai, à base de galets granitiques aux bords contondants, avant de fignoler le travail, soit au lance flammes soit au M16, au choix.

Qu'est-ce qui, dans l'absolu, motive une telle position criminelle ?
C'est que la charentaise est un peu à la pantoufle ce que la Ugg est à la botte cavalière.
Un camouflet. Un exécrable anachronisme.
Disons-le une fois pour toutes, la basket est l'extrême limite de la concession du style au confort.
Au-delà de cette limite, votre élégance joue avec sa vie.

Souvenez-vous bien : la charentaise, inventée au XVII° siècle près d'Angoulême, est avant tout un amas de rebuts de feutre, une sorte de chaussette double fil version moumoute à glisser dans ses sabots (le sabot étant quant à lui une bûche avec un trou dedans, et pour rappel, ne se porte plus hors le périmètre olfactif  garantissant la présence d'une vache à moins de 2 mètres, et ceci, même déguisé avec un talon Chanel).

Alors. Si jamais vous vous trouvez dans l'intenable situation de devoir vous équiper de chaussons, souvenez vous : seules trois options s'offrent à vous :
1/ prier. On ne sait jamais.
2/ basculer sur des pantoufles Shipton & Heneage avec une jolie broderie bien rococo. C'est ridicule, c'est hors de prix (299 euros) mais c'est indubitablement élégant. Et si vous manquez d'inspiration pour la broderie , trashez moi tout ça avec le modèle Black pirate
3/ enfin portez des grooooosses chaussettes en laine brute bio tricotées par vos mimines, ça valorise votre dextérité manuelle, ça coûte que dalle, c'est roots ce qu'il faut, c'est même limite sexy avec pour unique accompagnement une culotte petit bateau, et surtout, parfois, il faut savoir refuser la tyrannie des hospices français.

Pour conclure, et parce que je suis en trèèèès grande forme, attention, jeu de mots niveau trois :
Qu'on se le dise, Angoulême (lleures) blagues sont les plus courtes.

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas peur de le dire, au risque de paraitre stupide, mais ce jeu de mots niveau 3 m'échappe totalement. Et pourtant je n'ai pas de proche à Angouleme.

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  2. Oui. Very high level, certes.
    Je vous craque le warcode collector en 3 points :
    Angoulême (lleures) blagues sont les plus courtes.
    Angoulémeilleures blagues sont les plus courtes.
    En goût, les meilleures blagues sont les plus courtes.
    J'ai fait breveter mon encodage de jeux de mots débiles. Me suis dit on sait jamais...

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